Mes journées changent de couleurs et mes nuits deviennent longues et obscures.

Je finis par perdre et c'est moi qui en décide, peut-être est ce une victoire déguisée, mais cette victoire me coute, elle me coute mon coeur et mes larmes.

Je n'ai pas triché et je finis hors du jeu, un jeu qui m'est cher, car son gain est le creux de la vie.

Je pleure les anges et je nargue les démons, car c'est seul ke je resterais sans le fardeau de l'amour comme bagage.

La leçon est à chaque fois plus amère mais elle ne suffit jamais, je repars en guerre pour mourrir plus vite et rester de pierre sur mon autel.

La solitude et la grande soeur de la tranquilité qui elle est la soeur de l'oublie.

Je ne veux pas finir oublié dans un trou, je veux que l'on me regarde en se disant que j'aime, j'aime, même si je ne le suis pas, mais j'aime et j'ai ouvert mon coeur comme un livre.

Un livre immense et simple à la fois, un livre parfois incompréhensible, mais un livre de vie et d'amour, de haine et de mort.

Je ne suis pas mort, je suis en vie et j'aime la personne qui saura être aimée.

Une brebis en chemin