Finalement, tout n'est pas si dur que ça. En fait, il se peut que les moments les plus pénibles ne soient qu'un temps mort avant des moments qui le sont moins. Il ne faut pas devenir égoïste en réponse à la souffrance même si la facilité de l'exercice peut s'avérer tentante. J'ai appris une leçon ces jours-ci, au contact de personnes aussi surprenantes que fantastiques, que je connais depuis longtemps ou depuis peu, c'est que continuer de donner, de partager, de ressentir, de recevoir, et d'être juste, et bien encore, fait de nous que nous sommes encore en vie, que nous la chérissons, et que nous la respectons. Il n'est sans doute pas facile de toujours tenir un tel discours, car nous avons le droit d'être faible, nous avons le droit de pleurer et d'être triste, mais nous avons aussi le droit de nous battre et de dire non aux sombres moments de notre vie. Le bonheur n'est pas toujours aussi éloigné que l'on peut le croire, il est juste là où on ne l'attend pas. Que l'on soit seul, que l'on ait des enfants, que l'on soit jeune ou moins jeune, que notre vie soit semée d'embûches ou qu'elle soit étincelante, nous sommes tous pareils, nous avons un cœur et une âme, à eux deux ils sont source de rêve, d'amour, et de force. Rien n'est insignifiant si on s'y intéresse, rien n'est mauvais si on n'a pas peur, et rien n'est impossible s'y on y croit. Moi j'ai la chance de vouloir et de ne pas désespérer. Pour tous ceux qui comprendront, MERCI POUR TOUT.